Cathédrale de Strasbourg : travaux et interventions en 2016/2017

Le 21 mars a eu lieu au Münsterhof, la 5e conférence proposée par la Société des amis de la cathédrale et la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame sur les travaux et interventions effectués sur la cathédrale en 2016 et 2017.

Les trois institutions au chevet de la cathédrale étaient représentées par Pierre-Yves Caillault, Architecte en Chef des Monuments Historiques, Louis-Napoléon Panel, Conservateur des Monuments Historiques de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), Marie-Pierre Siffert, chargée de l’évènementiel pour la Fabrique et Éric Salmon, directeur technique de la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame.

Deux grands chantiers étaient au cœur du débat, la galerie Goetz nord et la façade du bras sud du transept, inaugurés le lundi 19 mars par le préfet, le maire et le chancelier de l’archevêché.

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Le fronton de la façade sud du transept après restauration.

Après un bref historique des zones concernées, les conférenciers ont partagé avec l’auditoire leur savoir-faire en matière de conservation et les exigences de leur métier qui évolue en permanence. Ils ont insisté sur leur politique de conservation de la cathédrale en précisant que toutes les interventions menées étaient justifiées par un souci constant du respect de l’état d’origine, du choix des grès utilisés aux méthodes appliquées.

La DRAC a notamment présenté les interventions en conservation-restauration sur les polychromies du transept dont le rehaut doré des cadrans solaires et le fond de la niche de la Vierge, la remise en état des vitraux datant du XIIIe siècle. La Fondation a mis l’accent entre autres sur la conservation-restauration de la statue de saint Arbogast, des deux tourelles et des réseaux de balustrades. Les principaux travaux réalisés sur la Galerie Goetz nord ont été de remplacer des pièces très altérées : balustrades, gargouilles, pinacles et chapiteaux.

Madame Siffert a expliqué les nouveaux aménagements intérieurs de la cathédrale, les changements occasionnés par le plan Vigipirate, la restauration de l’autel saint Jean-Baptiste, le nouveau système d’accrochage des tapisseries de la Vierge et le film sur l’horloge astronomique.

Les travaux engagés, leur portée scientifique et historique, la gestion tripartite – cas unique en France qui offre l’opportunité d’échanger et de coordonner les actions menées sur le monument – tout comme l’entretien quotidien de la cathédrale, concourent à la faire vivre et à la préserver pour les générations futures. Acteurs anonymes, artisans et entreprises y contribuent également.

Sandrine Oubrier

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