Jean-Marie Gautherot, lecteur des célébrations

Jean-Marie Gautherot a eu une carrière professionnelle bien remplie. Professeur de lettres classiques et agrégé de grammaire, il enseigne d’abord à l’ancien lycée français puis à l’université du Caire. En même temps, il est actif dans la petite paroisse francophone de la capitale égyptienne. Ses affectations successives le conduisent ensuite, entre autres, vers des postes d’attaché dans les services culturels de Vienne (Autriche), puis de La Haye. De retour en France, à Paris, il se voit confier la rédaction en chef de la revue Le français dans le monde. Puis, après deux années d’exercice à l’île Maurice, il dirige durant sept ans le Bureau de Coopération linguistique et éducative du Service culturel de l’Ambassade de France à Bonn. En 2001, il prend sa retraite, mais continue d’assurer pendant cinq ans des missions d’expertise linguistique et éducative dans divers pays du monde.

A Strasbourg où sa famille a choisi de s’établir, il devient rapidement un paroissien fidèle de la cathédrale, où il rejoint le groupe des lecteurs bilingues des célébrations dominicales. Très vite, via un appel lancé par le presbytère, il constitue un groupe de jeunes lectrices et lecteurs pour assurer, au fil des ans, la relève des adultes. Ce groupe intervient d’abord aux grandes fêtes, puis de plus en plus fréquemment jusqu’à être actif tous les dimanches.

Cette fonction lui demande beaucoup de temps, dans la mesure où il remet en page tous les textes en y insérant les signes diacritiques nécessaires à une lecture efficace et expressive (intonation, pauses, etc.…). A cette mise en page, il ajoute un commentaire, situant les textes dans les livres de la Bible et explicitant les modalités de leur diction. Dix jours avant la célébration, il envoie ce commentaire aux lecteurs (avec copie aux parents) par voie électronique et postale, puis organise des répétitions, dont la dernière a lieu régulièrement 30 minutes avant la messe.

Pour que se poursuive ce travail de formation, il se soucie, en lien avec l’Archiprêtre, de se trouver un(e) successeur(e), bilingue naturellement, ce qui n’est pas chose aussi aisée qu’on pourrait le croire. En un mot, une fonction de formateur, au service de la Cathédrale.

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